Un constat
Avant de se lancer dans ce projet de ramassage de déchets nous avons mis au point un test. Ce test avait pour but d’évaluer si oui ou non une association comme Dive To Preserve serait utile. Nous voulions évaluer grossièrement la quantité de déchets qu’on serait susceptible de rencontrer, ici, sur le littoral Costarmoricain.
Rien de plus simple : une personne avec un sac sur une plage déserte pendant 25 minutes.
Pendant 25 minutes l’un de nous a arpenté une petite plage de galets d’Hillion juste après la marée, ramassant les déchets trouvés en marchant. Le résultat fût quelque peu alarmant.
Quand on regarde la plage du haut de la falaise on ne distingue aucun déchet. Même en se baladant sur les galets on peut facilement les manquer. En effet nous sommes dans une région où cette pollution est assez peu importante quand on compare à ce que l’on peut trouver dans la Méditerranée. C’est justement ceci qui est alarmant ! La pollution est là, à nos pieds, et pourtant on ne mesure pas son ampleur. En 25 minutes, une seule personne a tranquillement pu ramasser l’équivalent d’un gros sac de courses de supermarché ! Cela sur une plage d’une centaine de mètres de longueur, après une seule marée. Imaginez alors la quantité que cela représente rien que sur les quelques dizaines de kilomètres de côtes des Côtes-d’Armor, à chaque marée.
Malheureusement cela n’est rien comparé aux déchets déversés chaque jour en Méditerranée et surtout dans les pays moins développés où la gestion des déchets est souvent encore bien loin d’être acceptable.
Les déchets qui s’échouent sur nos plages sont en quelque sorte une chance de les ramasser. En effet la grande majorité des déchets, notamment en plastique, coule au fond de l’océan ou se fragmente en petites particules très dangereuse pour la biodiversité.
Ne les laissons pas repartir ! Et surtout ne soyons pas responsables de cette pollution !
